grandbrassac

Restauration de l'église d'Argentine : la touche finale ... bâclée

Dernière phase de la restauration de l'édifice, la pose des vitraux et de leurs grilles de protection a été effectuée aux derniers jours de novembre. On ne sait qui de la municipalité ou des « Bâtiments de France » porte la responsabilité du choix des cartons retenus, toujours est-il que les panneaux peints mis en place ne suscitent guère l'enthousiasme des premiers visiteurs venus les contempler.

Au mieux en effet peut-on seulement reconnaître à ces œuvres aussi malhabiles qu'indigentes qu'une seule fonction de protection contre les intempéries car leur  gratuite inspiration ésotérique n'évoque guère, de prime abord, la geste martinienne alors que les coloris sélectionnés par une(e) artiste au talent contestable Chapelle d'Argentine - vitrailperigord.com sont moins que judicieux. Délavés ou froids au levant comme au couchant ils éclaboussent, sous les ardeurs solaires méridionales, d'un rose soutenu les murs et les piliers d'une nef transformée en « bonbonnière » selon le jugement d'un fin connaisseur du site dont nous tairons volontairement le nom pour lui éviter d'être exposé à l'opprobre de ses concitoyens  (Il ne s'agit pas, en l'occurrence,  du signataire de ces lignes qui pour sa part considère que le lieu se prête bien désormais à un culte rendu à Vénus et où déambuleraient sans incongruité  des vestales topless)

Une perspective qui certainement n'aurait pas déplu à Saint Martin, sous le vocable duquel l'église est placée, car le gaillard, d'après la tradition populaire, n' était pas insensible aux charmes tentateurs des filles d'Éve ! ( lire notre article Les genoux (du cheval) de Saint Martin)

Ch.C le 13/12/2011

Francis Fargeaudou en authentique historien d'art antique à contemporain me suggère, après avoir pris connaissance des photos des vitraux en ligne sur le site vitrailperigord.com de sous-titrer ma chronique " Des vitraux qui...vitrifient" ! Autre façon de dire "Des horreurs... qui horrifient" !