grandbrassac

Malheur, il lui fait la leçon...

Bernard Cazeau fait la leçon, par personnes interposées, 
à Nicolas Sarkozy.
Pourtant, en Dordogne, sa baronnie élective,
il emboîte résolument le pas de l'homme de paille des
des ploutocrates cosmopolites !  
Mon Dieu que ces politicards sont hypocrites !
Lire l'ire de commande
du Conducator du "Pays de l'Homme" (sic)
qui dilapide généreusement les deniers publics
au profit de sa clientèle électorale régionale-socialiste
et qui plus est maçonnique.
http://www.cazeau.fr/article/articleview/12830/1/329/
jean Misère

Paroles d'Eugène Pottier et musique de V. Joannes Delorme.
Chanson écrite après la Commune.

Décharné, de haillons vêtu,
Fou de fièvre, au coin d'une impasse,
Jean Misère s'est abattu,
Douleur, dit-il, n'es-tu pas lasse ?

Ah mais ! Ah mais !
Ca ne finira donc jamais ?  (bis)


Pas un astre et pas un ami,
La place est déserte et perdue,
S'il faisait sec j'aurais dormi,
Il pleut de la neige fondue !

Est-ce la fin, mon vieux pavé ?
Tu vois, ni gîte, ni pitance.
Ah ! La poche au fiel a crevé,
Je voudrais vomir l'existence.

Je fus bon ouvrier tailleur,
Vieux, que suis-je, une loque immonde,
C'est l'histoire du travailleur,
Depuis que notre monde est monde.

Maigre salaire et nul repos,
Il faut qu'on s'y fasse ou qu'on crève,
Bonnets carrés et chassepots,
Ne se mettent jamais en grève.

Malheur, ils nous font la leçon,
Ils nous prêchent l'ordre et la famille,
Leur guerre a tué mon garçon,
Leur luxe a débauché ma fille.

De ces détrousseurs inhumains,
L'Eglise bénit les sacoches,
Et leur Bon-Dieu nous tient les mains,
Pendant que l'on vide nos poches.

Un jour le soleil s'est éclairé,
Le soleil a lui dans mon bouge,
J'ai pris l'arme d'un Fédéré,
Et j'ai suivi le drapeau rouge.

Mais par mille, on nous coucha bas,
C'était sinistre au clair de lune,
Quand on m'a retiré du tas,
J'ai crié "Vive la Commune !".

Adieu, martyrs de Satory !
Adieu, nos châteaux en Espagne !
Ah nous mourons, ce monde est pourri,
Quittons-le comme on quitte un bagne.

A la morgue on coucha son corps,
Et tous les jours, dalles de pierre,
Vous supportez de nouveaux morts,
Les otages de la misère.




17/11/2010
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